+ Réunion d'élevage du 20 février 2016

Créé le Dimanche, 28 Février 2016 16:16

Premier résumé succinct de la réunion du samedi 20 février 2016 à la Société Centrale Canine.

A la demande du comité du Club des Epagneuls Nains Anglais, le Dr Jean Laurent Thibaud a accepté de venir présenter aux éleveurs présents les nouvelles connaissances sur la Syringomyélie (SM).

Le Dr Thibaud a tout d’abord repris les bases de connaissances indispensables à la compréhension des mécanismes de la SM. C’est une approche anatomique entre le crâne, sa forme et son volume, et la colonne vertébrale d’une part. C’est le fonctionnement du système nerveux cervelet et moelle épinière d’autre part.

Il est établi que chez le Cavalier King Charles, il y ait une prévalence de 90% de chiens atteints par la malformation de Chiari qui détermine un trop petit volume crânien par rapport à la taille du cerveau et du cervelet. Chiari participe à la mise en place de la SM mais ce n’est pas le seul élément.

Les nouveaux éléments d’étude portent sur les bandes atlanto-axiales dorsales qui seraient associées clairement aux symptômes de la maladie. Il est également décrit un pincement atlanto-occipital qui est une avancée de l’atlas dorsale dans le foret magnum.

La présence de Chiari et de ce pincement majore le risque de symptômes en provoquant la dilatation du canal central et la formation de syrinx. Il ne faut pas oublier que la SM et ses symptômes sont les conséquences de ces malformations de la boîte crânienne et des premières cervicales.

Le Dr Thibaud a expliqué quels traitements étaient possibles pour diminuer la production de liquide cérébro-spinal et pour réduire les douleurs.
La réflexion sur un protocole d’examens est lancée en partenariat avec le Dr Thibaud.

Maître Christine Bergeron a présenté aux éleveurs l’évolution légale concernant l’élevage canin.

Est considérée comme éleveur toute personne cédant ou vendant un chiot depuis le 1er janvier 2016. L’éleveur a une obligation de conformité qui s’applique aux chiens.
Il est vivement conseillé de faire dépister les reproducteurs afin de montrer « sa bonne foi ». En situation de litige, l’éleveur doit prendre contact avec l’acheteur et tenter de trouver une solution amiable.

Nathalie Boutin